Comment se nomme l’appareil capable de détecter la radioactivité d’un morceau d’uranium ?

Pour bien gérer les éléments radioactifs, il est nécessaire de pouvoir faire une grande variété de mesures. L’uranium se compte ainsi parmi les éléments qui sont les plus connus comme ayant un taux de radioactivité élevé. Utiliser des appareils comme les compteurs Geiger permet de faire une bonne évaluation du danger qu’ils présentent.

Nommé d’après son inventeur Geiger

En 1913, le scientifique allemand dénommé Geiger a posé les bases pour la confection d’un appareil pour détecter les radiations. En revanche, il n’a fait que créer les plans, mais n’a pas fabriqué son dispositif. Il a fallu attendre un peu moins d’une décennie pour qu’un autre allemand, Müller, se charge de construire cet appareil.

Ainsi, le compteur Geiger a vu le jour vers 1928, et on lui a donné le nom de son inventeur. Celui-ci présente de nombreux atouts, et il reste encore un des meilleurs recours pour mesurer la radioactivité. Même sur les modèles modernes, les principes utilisés pour évaluer la radioactivité restent les mêmes.

Un fonctionnement relativement simple

Le tout comprend un système d’anodes et de cathode, ainsi qu’un tube qui contient un gaz inerte. Des particules sont captées à l’extérieur, puis on fait passer un courant électrique dans cette zone. Cela initie une réaction de multiplication, qui indique que des éléments radioactifs sont présents. Votre compteur Geiger moderne utilise ce même principe pour bien fonctionner.

Ensuite, avec le temps, deux modes d’indication de la radioactivité existent côte à côte :

  • La présentation de données chiffrées sur un écran LCD
  • L’utilisation de sons et crépitements pour indiquer le taux

L’une comme l’autre de ces initiatives est d’une grande utilité, et sont même parfois combinées.

Un accessoire pratique et peu onéreux

Les composants d’un compteur Geiger ne sont pas complexes. Les gaz inertes utilisés ne sont pas excessivement onéreux, ni le matériau pour le tube, l’anode et la cathode. Il n’est donc pas nécessaire de dépenser des sommes conséquentes pour l’acquisition de ce dispositif scientifique.

Pour des prix peu excessifs, les modèles de Geiger portatifs permettent de bénéficier d’avantages bien intéressants. Cela en fait donc des accessoires bien populaires pour ce type de besoin. Ensuite, cela dépend des besoins qu’on a vis-à-vis de l’évaluation de la radioactivité. En effet, cet accessoire va avoir ses limitations sur le plan technique.

Des limites dans son utilisation

Bien que le compteur Geiger soit très efficace, il ne peut pas donner de mesures précises au-delà d’un certain seuil. Il convient pour les rayons gamma et bêta, mais pas tellement pour bien évaluer l’intensité des rayons alpha. La puissance du rayonnement de ceux-ci est trop puissante pour que cet appareil puisse bien les capter.

Il convient dans les situations pour lesquelles on doit évaluer le danger d’une zone irradiée, de manière approximative. Si le compteur se met à crépiter excessivement quand vous entrez dans un espace donné, c’est mauvais signe. Il peut aussi servir pour différentes expériences en laboratoire qui impliquent l’utilisation d’éléments radioactifs. C’est plus efficace pour les faibles radioactivités, dont les rayons gamma et bêta.